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Retour résumé de la conférence de l’IE‐Club du 18 juin 2009

Accueil

Maurice Khawam – NexTFund, Chairman de l’IE‐Club : « Les Logiciels – Success Stories »

Présentation des 7 ingrédients de la réussite

Thomas Defaye – Directeur des Partenariats (Microsoft) :

L’innovation grâce aux partenariats

Le KeyNote de l’Editeur

Didier Seillier – CEO Fimasys : « Quels sont les ingrédients de succès pour un éditeur de logiciels dans le B2B ? Case Story »

Il existe trois stades successifs dans la vie d’un éditeur de logiciels :

  • l’enfance
  • l’adolescence
  • la maturité

A chacune de ces phases correspondent des difficultés et enjeux spécifiques :

A l’enfance, tout est « small and beautiful »

A l’adolescence, arrivent les premières contraintes. La gestion de la croissance est complexe et la lisibilité de la trajectoire est fondamentale.

Lorsque l’éditeur est enfin mature, l’enjeu essentiel est l’industrialisation. Il s’agit ici de s’agrandir, et pour cela, de modifier profondément l’entreprise et sa structuration (le risque étant l’élévation du point mort, tandis que le levier est la croissance maîtrisée des coûts)

Enfin, suite à des phases de croissance intenses, il devient important de se concentrer sur la fidélisation. Il s’agit alors d’innover sur le process plus que sur le produit.

La vision d’un Grand Editeur

Patrick Bertrand – CEO Cegid Group : « Les clés de la réussite d’un éditeur – l’exemple Cegid »

Chaque entreprise a sa propre personnalité. Quatre points essentiels peuvent être néanmoins retenus au sujet de la réussite de Cegid :

L’importance d’agir en spécialiste

L’émergence du modèle Software as a Service

La prévention des ruptures chez le client et la maîtrise du cycle de vie du produit (qui n’est pas nécessairement restreint à 5‐7 ans)

L’absence d’offshorisation ‐ Cegid procède plutôt par régionalisation et il en résulte peu de turnover et une amélioration du know‐how

Autres remarques importantes :

La croissance externe permet de mieux réaliser sa croissance interne – la taille est un facteur important

Il faut prendre l’argent quand il est là, et ne surtout pas attendre d’être face à un projet important pour s’enquérir des financements

« LOGICIELS SUCCESS STORIES »

Les nouveaux modèles et clés de la réussite !

IE‐Club – Logiciels Success Stories – 18 juin 2009 1

La diminution du budget IT des entreprises ne passe pas par la diminution de la consommation de logiciels, contrairement à ce que certains cabinets prétendent

La recherche et l’innovation sont deux choses différentes. L’enjeu à l’heure actuelle est de développer l’innovation

La Table ronde animée par Maurice Khawam :

Mot d’introduction : Olivier Laury – Directeur des Contenus et du Multimédia, Bouygues Telecom : « Comment un grand groupe fait le choix des contenus logiciels pour ses utilisateurs et clients ? »

Les clients demandent essentiellement une continuité de services sur tous les équipements qu’ils possèdent. Par exemple, en tant qu’éditeur de logiciels, il convient de s’assurer que les applications développées soient correctement configurées pour être portées sur les téléphones mobiles. De manière générale, il y a beaucoup d’intégration à effectuer concernant le mobile.

En outre, Bouygues recommande aux éditeurs de mettre en place un business model basé sur l’abonnement avec tacite reconduction ou sur la gratuité financée par la publicité. A l’inverse, Bouygues déconseille le paiement à l’acte.

Participants à la table ronde :

  • Olivier Novasque – CEO, Sidetrade
  • Hervé Yahi – CEO, Mandriva
  • Olivier Iteanu – Avocat, Iteanu avocats
  • Thomas Defaye – Directeur des Partenariats, Microsoft

Autres personnes invitées à la discussion :

  • Emmanuel Thiriez – Directeur des opérations, Amalto Technologies
  • Jean Aboud – FamilyBuy
  • Gabriel Dib – Président, Luceor
  • Bruno Marty – DG, ASPAWAY
  • Robert Kalocsai – Fondateur, Software Continuity
  • Jean‐Louis Bénard – CEO, BrainSonic

Question à Olivier Novasque et Emmanuel Thiriez sur le concept d’équipe dans l’industrie logicielle :

Olivier Novasque : il faut souvent une équipe différente pour chaque challenge. Une erreur qui est parfois commise est de s’entêter avec une même équipe. Il faut au contraire savoir prendre des décisions difficiles car, au bout du compte, c’est la situation du bateau qui importe.

Emmanuel Thiriez : nous avons eu la chance d’avoir une équipe qui avait un pied à la fois aux Etats‐Unis et en France. Les jeunes entreprises sont beaucoup mieux acceptées aux Etats‐Unis qu’en France, ce qui nous a permis de signer avec des grands noms aux Etats‐Unis rapidement, sans avoir encore de filiale dans ce pays.

Question à Thomas Defaye sur la notion de verticalisation :

Thomas Defaye : notre stratégie est de disposer d’un maximum de partenaires‐éditeurs de logiciels qui verticalisent les produits Microsoft. Lorsque l’on est un porte‐avions (comme Microsoft), il faut pouvoir disposer d’avions (les éditeurs de logiciels). Sur les 60 milliards annuels gagnés par Microsoft, 10 proviennent des éditeurs de logiciels.

L’archétype du partenaire à forte valeur ajoutée pour un éditeur de logiciels est un autre éditeur de logiciels.

Feedback de Patrick Bertrand sur la notion de partenariat :

Patrick Bertrand : pour évoluer, il faut : (i) utiliser les technologies ; (ii) ne pas vouloir tout faire tout seul.

L’important est de pouvoir faire l’offre la plus complète à son client, et cela peut passer par des partenaires. Par exemple, pourquoi chercher à développer seul une solution qui a pu déjà être conçue par un autre éditeur en plusieurs années ?

IE‐Club – Logiciels Success Stories – 18 juin 2009 2IE‐Club – Logiciels Success Stories – 18 juin 2009 3

Question à Olivier Iteanu sur la gestion stratégique de la propriété intellectuelle :

Olivier Iteanu : Le logiciel, c’est essentiellement un contrat et de la propriété intellectuelle.

Peu de contraintes existent en matière de logiciels : aucun modèle n’est exclusif de l’autre, et les contraintes juridiques sont assez minces (en matière de logiciels, le contrat refuse l’encre).

Question à Jean Aboud sur la propriété intellectuelle :

Jean Aboud : Nous raisonnons plus en termes de secret qu’en termes de propriété intellectuelle. Nous comptons également sur la prime que donne le marché au premier arrivant.

Feedback d’Olivier Iteanu sur la propriété intellectuelle :

Olivier Iteanu : Une création de forme originale est de toute façon protégée par le droit d’auteur sans formalités nécessaires. Il est également possible d’être protégé mondialement pour quelques centaines d’euros par un dépôt à l’APP.

Maurice Khawam : j’encourage les éditeurs à protéger leurs créations par la propriété intellectuelle.

Question à Hervé Yahi sur la valeur ajoutée apportée grâce aux mutations technologiques :

Hervé Yahi : le secteur du système d’exploitation évolue positivement sur les 5 dernières années et n’est absolument pas marginal. Le problème vient du fait que certaines sociétés se sont égarées et ont oublié qu’elles étaient avant tout Editrice de systèmes d’exploitation.

Concernant la communauté d’utilisateurs de Mandriva, l’idée est de faire en sorte qu’ils continuent à contribuer mais il n’y a pas de projet de les monétiser.

Question à Gabriel Dib sur la manière dont s’est positionnée Luceor pour apporter un plus aux utilisateurs :

Gabriel Dib : au départ, l’angle d’approche de la société était l’open source, ce qui lui a permis de bénéficier de contributions d’utilisateurs qui ont apporté des modules très pointus.

Aujourd’hui, pour se démarquer des autres éditeurs, et notamment des éditeurs américains, Luceor a choisi de se positionner sur le segment des équipements de sécurité (caméras, etc.), et propose à ses utilisateurs des possibilités de personnalisation.

Intervention de Bruno Marty :

Bruno Marty : Nous avons conçu avec des partenaires des solutions pour lesquelles le client avait Aspaway comme unique partenaire. Nous ne sommes pas partis dans l’inconnu car les partenaires sélectionnés avaient une grande expérience et nous avions déjà à disposition des clients potentiels.

Intervention de Robert Kalocsai :

Robert Kalocsai : Nous apportons aux grands comptes à la fois la possibilité d’obtenir une certification et la garantie de la reprise d’une maintenance qui serait délaissée par un éditeur défaillant.

Question à Jean‐Louis Bénard sur le partenariat de sa société avec Microsoft :

Jean‐Louis Bénard : Nous sommes très heureux de notre partenariat avec Microsoft. Le fait de pouvoir travailler avec cette société permet de se rendre compte à quel point son adaptabilité au changement et son modèle de croissance sont impressionnants.

Conclusion et mot de la fin

Valérie Gombart – Membre du Directoire et Directeur du Département ICT, Seventure Partners : « Contribution de l’IE‐Club au développement des leaders technologiques de demain »

Contrairement au pessimisme ambiant, il est tout à fait possible de réussir en Europe dans le domaine des logiciels. Cette conférence le prouve !

La verticalisation, la modélisation, les partenariats, et les porte‐avions sont quelques moyens qui permettent de réaliser ou de dépasser ses objectifs.

Depuis 10 ans, l’IE‐Club réunit les entrepreneurs et les investisseurs autour d’échanges sur les réussites et les meilleures pratiques afin que chacun puisse trouver les meilleurs outils du succès.

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